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L’apprentissage de la propreté

Mon enfant n’est toujours pas propre, comment faire ?

Comment le faire aller au pot ?

Quand dois-je commencer à ne plus lui mettre de couche ?
On ne naît pas parent, on le devient. Il est alors tout à fait normal de se poser de nombreuses questions et de ne pas toujours avoir de réponses. Soyez sans crainte, nous vous avons rédigé un nouveau guide à ce sujet afin de vous informer et de vous rassurer.

Quand débuter l’apprentissage de la propreté ?

Tout d’abord, pas d’inquiétude. Chaque enfant évolue différemment, à son propre rythme. Si en moyenne c’est entre 2 ans et 4 ans que l’on apprend à être propre, il est important de ne pas se fier à un âge spécifique mais plutôt aux signes qui vous montreraient que votre canaille est prête à franchir le pas.
Finalement, la disparition de la couche, c’est un peu comme apprendre à marcher ou à faire du vélo. Ça arrive progressivement, il y a quelques chutes mais on se relève et recommence ! L’enfant doit être prêt psychologiquement et physiologiquement. N’essayez surtout pas de le forcer, ou de le brusquer (cela risquerait simplement de retarder cette étape). Aussi, privilégiez une période paisible dans sa vie et à la maison pour évoquer avec lui ce changement.

Exemples de signes :

  • Il est gêné quand sa couche est pleine et vous le fait savoir
  • Il est curieux lorsque vous allez aux toilettes
  • Il retire son pantalon tout seul
  • Il sait monter les escaliers en toute autonomie


En effet, on estime qu’un enfant est apte à devenir propre lorsqu’il sait reconnaître le moment où il est sur le point de faire pipi ou caca, et qu’il sait exprimer ses envies.

Ciao la couche !

Vous êtes convaincus que votre mini est ready pour dire adieu aux couches ? Alors c’est parti ! (Bien évidemment, il ne s’agit pas de lui retirer aussitôt et d’espérer qu’il trouve seul le chemin du pot, ce serait bien trop simple 🤣).
Un seul mot d’ordre pour cette étape que vous vous apprêtez à vivre : patience.

Étape 1 : lui lire des livres à ce propos, répondre à ses questions s’il en a et lui demander s’il a envie d’essayer d’enlever la couche et d’aller sur le pot comme le fait le héro de l’histoire.

Étape 2 : lui mettre son petit pot en évidence et lui expliquer à nouveau son utilité. Et parce-que les enfants aiment particulièrement imiter les grands, n’hésitez pas à le laisser vous voir aller aux toilettes en lui expliquant que c’est le petit pot mais pour les grands. Après chaque repas, avant la sieste ou l’heure du coucher, mais également au moment du bain, invitez-le à s’asseoir sur son pot. Toutefois, il est inutile de le laisser dessus plus de 5 minutes si aucun signe n’apparaît. En revanche, on n’oublie pas de lui apprendre à se laver les mains après chaque tentative (même s’il n’a rien fait) : l’occasion de lui inculquer des bonnes habitudes dès le plus jeune âge.

Étape 3 : votre enfant commence à se familiariser avec le pot et tente de s’y asseoir sans que vous lui rappeliez son existence ? Il est temps de mettre les couches de côté et de le laisser en culotte dès lors que vous en avez la possibilité.
Un accident arrive ? Ce n’est pas grave, on prend le temps de lui réexpliquer et de l’emmener au petit pot afin qu’il comprenne et se souvienne que c’est ici que doivent aller ses selles. Cette sensation de mouiller sa culotte le gênera plus que de mouiller sa couche et l’encouragera ainsi à se rendre au pot.

Un détail de la plus haute importancePensez à valoriser l’enfant à chaque réussite. Lorsqu’une petite catastrophe arrive, ce n’est pas contre le parent, il n’est alors pas constructif de le disputer. Veillez à prendre du recul sur la situation, ce n’est pas toujours facile mais vraiment nécessaire.

Au début de l’apprentissage, il est conseillé en revanche de lui laisser la couche durant la nuit. Si au contraire vous lui retirez, et lui demandez de se lever pour faire pipi au pot comme il le fait la journée, l’enfant pourrait être angoissé à cette idée. Cela évitera aussi le risque qu’il ne réussisse pas à se rendormir.
Une autre solution s’offre à vous : les couches culottes. En effet, l’enfant peut l’enfiler et la retirer tout seul, facilement, et ainsi gagner en autonomie.

Quelques conseils pour choisir son pot

Il existe différents modèles de petits pots, à vous de trouver celui qui plaira le plus à votre enfant en veillant bien évidemment à ce qu’il soit ergonomique c’est à dire qu’il soit adapté à sa morphologie (n’hésitez pas à aller le choisir avec lui afin qu’il puisse essayer et voir sur quel modèle il serait le plus à l’aise).
Il est important d’opter pour un pot stable, qui permet à l’enfant d’avoir les pieds au sol avec une assise confortable, mais aussi pour un modèle dont le haut est amovible. Ce dernier détail permet un nettoyage beaucoup plus simple, chose non négligeable on vous assure.
Attention de bien expliquer à l’enfant que cette partie doit être manipulée uniquement par l’adulte. Souvent, les assises en plastique lisse peuvent coller à la peau lorsqu’il se relève ce qui n’est pas agréable pour lui et risque d’engendrer des petites catastrophes (un pot plein renversé par exemple, on s’en passerait bien non ?). Et même s’il existe aujourd’hui des pots géniaux qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à de vraies toilettes, pour le début de l’apprentissage, mieux vaut miser sur la simplicité afin de ne pas trop distraire bébé qui pourrait en oublier sa mission principale.

Et le réducteur de toilette alors ?

Le réducteur de toilette intervient généralement lorsque l’enfant grandit et n’est plus à l’aise sur le petit pot. Afin qu’il puisse s’y asseoir tout seul, vous pouvez mettre à sa disposition un marchepied, qui lui permettra également de poser ses pieds bien à plat.

Cet accessoire peut aussi être une alternative au pot, et ce, même au tout début de l’apprentissage de la propreté. En effet, certains kids refusent de s’asseoir sur le pot et préfèrent monter sur les toilettes pour imiter les grands. Toutefois, il s’installe facilement sur la lunette et peut être emmené partout grâce à sa taille peu imposante (parfait pour les minis globes-trotteurs). L’avantage par rapport au pot est que vous n’avez pas besoin de vider les petites affaires de votre mini…

L’instant conseil

Pour vivre sereinement toutes les sorties (prévues ou improvisées) avec un bébé en plein apprentissage, on n’oublie pas de laisser en permanence dans la voiture un réducteur de toilette, des vêtements de rechange dans un sac à dos, et surtout des lingettes afin de le rafraîchir si vous n’avez pas de point d’eau à proximité.

Alors à vos pots, prêts, let’s go !!!

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